Les aventuriers du bus

Pour le moment, nous nous sommes essentiellement déplacés en bus entre les villes et à chaque fois, c’est toute une aventure !

Des bus en parfait etat

Chaque ville a une gare routière d’où partent une multitude de bus verts et bruns dans toutes les directions. Seul problème : les indications sont toutes en tamoul (avec un joli alphabet que nous ne connaissons pas du tout). Nous demandons donc aux chauffeurs où ils vont jusqu’à ce que l’un d’entre eux puisse nous montrer notre bus. Nos tentatives de connaître les horaires à l’avance n’ont pas vraiment été couronnées de succès mais nous n’avons jamais attendu très longtemps.

Qui peut nous dire la destination ?

Parfois, ce n’est pas si simple. Pour aller de Mamallapuram à Kanchipuram, nous devions prendre un bus direct. Mais un chauffeur d’un autre bus est venu nous prévenir que le bus direct était en panne et nous a indiqué un autre bus en nous disant de changer dans une ville dont nous n’avons toujours pas compris le nom (même après y avoir fait escale). On s’en est bien tirés. Mais avant d’arriver au but, on n’est jamais complètement sûr d’être dans la bonne direction !

Ensuite, il faut encore descendre au bon arrêt. Comme nous sommes à chaque fois les seuls blancs du bus, généralement le vendeur de billets ou d’autres passagers nous font signe quand nous devons sortir. Toutefois, sur la route pour Tiruvannamalai, nous sommes descendus à l’agglomération d’avant, 30 km trop tôt. Dès que nous avons compris que nous n’étions pas dans la bonne ville, nous sommes remontés illico dans un nouveau bus.


En bref, c’est assez déstabilisant de ne rien pouvoir lire mais dans le fond, c’est plutôt rigolo. Surtout que les bus coûtent entre 50 centimes et deux francs (pour deux à trois heures de route) et que nous avons le temps de nous perdre.

Les bus en eux-mêmes valent le coup d’œil. Je pense que personne ici ne connaît le sens du mot « amortisseur ». Les chauffeurs utilisent plus leur klaxon que leurs freins. Les seules fois où ils font attention, c’est lorsque nous croisons une chèvre ou une vache. Mais nous ne risquons rien, car dans chaque bus, il y a des petits autels clignotants consacrés à l’une des multiples divinités hindoues. Et presque toutes les indiennes ont des fleurs dans les cheveux qui embaument tout le bus (nous vous reparlerons des odeurs une autre fois).


Il y a une soixantaine de places assises mais quand on croit que le bus est plein, on peut encore mettre une quantité impressionnante de gens debout dedans. A chaque fois, nous nous disons que ce n’est pas possible de faire rentrer plus de monde et pourtant si…
Nous avons voyagé une fois debout, on se croirait dans un manège. C’est plus efficace pour se muscler les bras que n’importe quelle salle de sport et Olivier s’est tapé la tête au plafond du bus lors d’un cahot. Nous avons rarement été aussi heureux que lorsque nous avons pu nous asseoir.

Quand il n'y a plus de place dedans, il y en a dehors

Malgré tout, c’est plutôt chouette de voir défiler les paysages et d’observer les gens mais la prochaine fois, nous allons peut-être essayer le train !

Commentaires

  1. merci pour toutes ces photos et explications !! plein de bises à tous les 2 ....Régine.

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  2. J'adore les transports en commun, ici ça prend tout son sens, j'attends avec impatience que vous nous fassiez découvrir le train \o/

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  3. seriez-vous joueurs ? c'est le titre de votre post qui me le fait penser ... si c'est le cas, après votre retour et la fondue au chèvre, on pourra s'entendre ;) Bisous, bonne route et bon rail, Hélène

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  4. Oui oui (les aventuriers du rail, on connaît) donc avec plaisir pour les jeux de société Hélène.

    Flo, ça va venir le train.

    Et merci à tous pour les petits commentaires, ça nous fait plaisir de vous lire.

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